Le jeudi 12 mai dernier, la France a demandé aux autorités congolaises de procéder à la préparation des élections. À titre de rappel, le président Joseph Kabila est autorisé à garder sa place actuelle si la présidentielle de 2016 ne s’organise pas de la meilleure manière. Voilà pourquoi Romain Nadal, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a fait appel à une préparation à la fois active et de bonne foi des élections. Il s’agit, selon la France, l’unique piste faisant régner la légitimité populaire.
Sans oublier de mettre l’accent sur la dégradation au niveau de l’univers politique, Romain Nadal a souligné les responsabilités des autorités congolaises sur ces prochaines élections. Depuis 2001, Joseph Kabila a décroché le pouvoir. Et si les autorités congolaises s’attardent à la préparation active des élections, il aura automatiquement la chance de rester sur son trône, d’après un arrêté dicté par la Cour constitutionnelle.
Par ailleurs, la France signale l’importance du respect de l’État de droit pour qu’un vrai débat ait lieu dans le cadre de la préparation des élections. Paris a aussi remarqué l’ampleur des outrances dans ce pays. Ainsi, elle incite les autorités à miser particulièrement sur la protection des populations civiles, surtout les plus vulnérables.