Quelques semaines suivant l’attaque meurtrière à Beni, les armées congolaises et ougandaises se sont encore préoccupées à la recherche d’une technique leur permettant de supprimer le groupe à l’origine de ce mauvais incident. L’Union Européenne, quant à elle, veut que les acteurs congolais se concentrent au calendrier électoral. D’ailleurs, selon elle, il s’agit de la seule issue permettant à la RDC de sortir de la crise politique. Les institutions qui se chargent de la transition doivent veiller au respect de la date des élections prévues pour le 23 décembre 2018.
L’Union Européenne insiste sur le principal rôle du gouvernement et des institutions chargées de l’organisation des élections, notamment la CENI ou Commission électorale nationale indépendante. Ils doivent prendre des mesures et agir afin que ce calendrier prédéfini soit respecté, selon le conseil de l’Union Européenne.
L’UE a déjà évoqué les mesures essentielles, pour ne citer que la détermination d’un budget crédit, la diffusion d’un plan de décaissement, l’application de la législation et la vérification du fichier électoral. Elle a également mis l’accent sur l’importance de l’application de mesures politiques de relâchement, signalées dans l’accord de la Saint Sylvestre. Ces différentes mesures permettent de miser sur des conditions d’élections qui mènent vers une réussite. Elles constituent également le secret du rétablissement de la confiance entre les divers acteurs tout en apaisant les éventuelles tensions politiques.