Emmanuel Macron reconnait les responsabilités de la France dans le génocide au Rwanda. Il espère ainsi apaiser les tensions diplomatiques entre les deux pays. Mais cette démarche ne signifie pas qu’il y a excuse. Le génocide a causé la mort de 800 mille personnes. Ce sont les gens appartenant à la minorité ethnique tutsie qui en ont le plus souffert.
Dès le début de son mandat, le président français a mis en place une politique consistant à regarder l’histoire en face. Cette démarche a été appréciée par les Rwandais. Il faut dire qu’il l’a préparé depuis longtemps. Car il a promis une étude sérieuse des archives de France sur cette affaire à Paul Kagame dès le mois de mai 2018. Et en 2019, la commission Duclert a été mise en place. Le 6 mars, celle-ci a conclu son rapport et l’a rendu au président. Il reconnait la responsabilité de l’État français. Néanmoins, il souligne que la France n’a pas été complice.
Selon le président Rwandais, il s’agit là d’un grand pas en avant. Les Français vont commémorer le génocide des Tutsis tous les 7 mai. Tous les dossiers et les archives sur cette affaire ont également été déclassifié en avril dernier.