Michelle Bachelet, le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a énuméré plusieurs points inquiétants et des recommandations aux dirigeants français. Mais le président français dément l’existence des violences policières, de même pour les polémiques sur la loi sur la sécurité globale.
La France se fait corriger en matière de droits de l’homme. Mais le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU soutient que la France doit faire attention à ne pas bafouer le droit de toute une communauté pour les fautes commises par un seul de leur membre. Et concernant la violence policière et la loi sur la sécurité globale elle fait part de plusieurs points inquiétants et de recommandations adressées aux dirigeants français.
Elle invite les autorités françaises à éviter les mesures visant à stigmatiser et à violer les droits de l’homme tout un groupe pour les erreurs commises par quelques-uns d’entre eux.
Il faut savoir qu’elle a déjà fait des remarques sur les agissements des autorités françaises pendant la manifestation des « gilets jaunes » il y a deux ans de cela.
Elle ajoute qu’il y a un phénomène de racisme dans les contrôles d’identité opérés par les forces de l’ordre françaises et que ces choses doivent être réglées le plus rapidement possible. Elle recommande donc d’enrayer les méthodes discriminatoires sur certains groupes.
Elle termine par la proposition de loi sur la sécurité. Elle juge que celle-ci est incompatible avec la conception internationale des droits de l’homme. En l’occurrence, elle a critiqué les articles 22 et 24, respectivement sur l’usage de drones et le droit à la liberté d’expression