Le projet de la loi qui prône l’accélération de la réindustrialisation du pays a été adopté par le Sénat, dont 243 voix contre 17. Le groupe des écologistes n’était pas d’accord.
Ce projet tend à renforcer l’attractivité de la France en privilégiant la transition écologique, qui est approuvée par l’Assemblée nationale et le Sénat, la semaine dernière.
Le groupe écologiste a contesté la règle consistante visant à accélérer la réindustrialisation du pays. Cela devrait favoriser le développement de grandes technologies de décarbonation.
D’après le ministre de l’Industrie, Roland Lescure, le Parlement nous ouvre la porte vers le chemin de la réindustrialisation verte. Bruno Le Maire a également confirmé que c’est un projet de loi exceptionnel qui va mener la France à la tête de l’industrie verte et terreau des technologies vertes de demain, à travers l’Europe.
D’après le gouvernement, l’objectif d’accélérer la réindustrialisation du pays, devra être réparti en deux, dont la construction d’usines qui dure un an et cinq mois et le développement de grandes technologies de décarbonation, touchant principalement le « big five ».
Concernant le financement, l’épargne privée est à privilégier. L’exécutif envisage pareillement dans ce projet de loi de lancer un produit innovant à destination des jeunes, et ce, sur le plan épargne avenir climat, qui peut être débloqué, après cinq ans d’épargne.
Le sénateur Centriste Patrick Chauvet a annoncé que ce texte reste au milieu de passage. D’après le député socialiste Gérard Leseul, cette loi manque cruellement d’ambitions, en raison de ses contours flous, entre greenwashing et verdissement de l’économie.