Le nouveau code électoral paru en avril 2015 mérite quelques corrections. Cette rectification doit concerner certains articles constituant le code électoral. À titre d’exemple, les critiques concernent surtout la nécessité d’abrogation à l’initiative des futurs députés de l’article 68 bis de la législation N°005 paru le 7 avril 2015 ainsi que de la décision N°2015-012 du CSC relative à la couverture médiatique de la campagne électorale réformée.
Il s’avère que ces deux articles ne respectent pas les codes de la pure démocratie. De plus, ce sont des textes fondés sur la discrimination totale. Ils ne sont donc pas conformes aux attentes de l’article 8 de la Constitution lié qui évoque le droit des citoyens à l’information.
Selon l’article 68 bis qui est élu par les députés de la Transition, il met l’accent sur l’interdiction de la couverture médiatique de toutes formes de campagnes pendant environ 12 semaines avant le début de la campagne proprement dite. Dans le cadre du respect de cette législation, le CSC contrôle de près la presse et ne s’attarde pas à lancer des avertissements à ceux qui osent défier la loi. Sans doute, l’article 68 bis ignore complètement la démocratie, sachant qu’il interdit même l’information du contenu des programmes de chaque parti politique aux électeurs.