Le mardi 17 septembre, une proposition de destitution d’Emmanuel Macron, initiée par La France insoumise (LFI), a été examinée par le bureau de l’Assemblée nationale, la plus haute instance exécutive de l’institution. Cette démarche, signée par 81 députés, constitue un moment clé, bien que son succès soit largement remis en question.
Les députés socialistes ont pris la décision de ne pas faire obstacle à cet examen, mais ils ont déjà annoncé qu’ils s’opposeraient “à l’unanimité” à cette procédure, la jugeant sans issue. Pour eux, cette tentative de destitution est une initiative “condamnée d’avance,” marquant une divergence stratégique notable avec LFI.
Le bureau de l’Assemblée s’est réuni 9h30 pour discuter de cette proposition, parmi d’autres sujets inscrits à l’ordre du jour. Si le bureau décide d’aller de l’avant, la proposition sera ensuite envoyée devant la commission des Lois pour une évaluation plus approfondie.
Par ailleurs, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), rencontrera le Premier ministre Michel Barnier à Matignon ce même jour. Roussel sera accompagné de Cécile Cukierman, présidente du groupe communiste au Sénat, et de Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis, qui remplace André Chassaigne pour représenter le groupe à cette occasion.
Les enjeux politiques de cette journée s’annoncent cruciaux, avec des débats susceptibles de mettre en lumière des fractures au sein de la gauche française.