La crise politique en Haïti continue. Le conseil de sécurité des Nations Unies a étudié la question le lundi 22 février dernier. Et la France, par l’intermédiaire de sa représentante, a fait de nombreux critiques à l’adresse du président haïtien Jovenel Moïse.
En effet, la crise politique en Haïti est de plus en plus grave pendant ces dernières semaines. Et le président haïtien, le contesté Jovenel Moïse, refuse de céder sa place. Il veut encore soumettre un referendum constitutionnel et des élections. Pourtant, la constitution haïtienne n’autorise pas ce genre de chose. Mais au cours de cette réunion du conseil de sécurité des Nations Unis, tout le monde a pu en déduire qu’il profite encore d’une certaine protection internationale.
Pendant cette réunion, la représentante de la France, Nathalie Broadhurst, s’est montrée très préoccupée par cette situation qui se dégrade. Elle a posé des questions sur la liberté de Jimmy Cherizier. Soulignons que cet ancien policier est à l’origine du massacre de 71 personnes. Cela s’est produit il y a quelques années en 2018 à la capitale Port-au-Prince, dans un quartier populaire appelé La Saline. C’est une manifestation méprisable de l’impunité qui sévit actuellement dans le pays.
Mais malgré ces paroles critiques, et malgré des incitations répétées à la prise de responsabilité de la part de la communauté internationale, le président haïtien jouit encore de la protection des Américains, soutenue également par la France.