Certains politiciens jugent les femmes moins compétentes dans cet univers réservé exclusivement aux « grands ». S’il faut respecter les quotas selon le genre, les élus seront-ils plus ou moins compétents ? C’est une question préoccupante qui impose une étude basée sur les cas dans plusieurs pays.
À titre de rappel, en 2007, Jean Charest, premier ministre a pris l’initiative de donner plus de places aux femmes dans son cabinet. Le but étant de respecter la meilleure parité en politique, une idée qui ne plaît pas du tout à certains politiciens.
Lise Thériault, ministre de la condition féminine à Québec ne met pas la pression aux partis politiques sur le respect du quota de 40% ou plus de candidatures féminines. L’obligation de respect des quotas se traduit certainement par un enfreint aux bases de la méritocratie, soulignent les opposants. Un tel régime fera perdre la place aux hommes plus qualifiés que les femmes, ce qui risque d’affaiblir l’état de la classe politique.
La sélection doit être faite selon les compétences et non en fonction du genre. Jusqu’à présent, environ 100 pays ont décidé de respecter les quotas pour les élus. Toutefois, le résultat de l’étude menée en Suède sur ce sujet est totalement positif. Il montre que les quotas selon le sexe font fuir les mauvaises candidates, ce qui permet des améliorations sur la classe politique.